Le gouvernement CSV-LSAP a échoué sur toute la ligne en ce qui concerne la compétitivité, la croissance économique ainsi que d’autres domaines. Justement, dans la crise qui perdure, il est d’autant plus important que la compétitivité des entreprises soit améliorée. La compétitivité repose sur l’équilibre du Budget de l‘Etat. Il faut réduire les dépenses non nécessaires. Il faut mettre fin à la politique du découvert. Plus de découvert financier et plus de dettes aboutiraient à la perte du « triple A ». Ceci aurait des conséquences néfastes sur notre place financière et sur toute l’économie.
Pour un pays des « chemins courts »
Les entreprises petites ou grandes doivent être libérées du poids de la bureaucratie. Le Luxembourg doit redevenir pour les entreprises le pays des « chemins courts » et des procédures rapides – mot clé: «simplification administrative». Les entreprises attendent en vain depuis de longues années, et au fond il n’y a qu’une chose qui semble bouger: le responsable politique est échangé de temps à autre dans l’espoir de cacher les situations abusives aux yeux des citoyens. Les entreprises peuvent remercier le CSV pour ne pas avoir concrétisé la simplification administrative et le LSAP que tant de jeunes gens qui ont quitté le système scolaire précocement ont tant de difficultés quant à l’accès sur le marché du travail. Ces jeunes gens ont souvent des capacités énormes, mais ils n’ont ni les savoirs ni les savoir-faire dont ils auraient besoin pour participer à la croissance économique. Les entreprises doivent souvent aller chercher loin pour trouver du personnel qualifié. Un système scolaire qui forme des jeunes hautement qualifiés est un élément essentiel de la compétitivité.
Augmentation de la TVA: contre-productive, inégalitaire
Celui qui veut promouvoir la compétitivité et faire du Luxembourg un centre commercial de la Grande Région, doit se prononcer clairement contre les augmentations de taxes et d’impôts. L’augmentation de la TVA proposée est contre-productive pour le commerce et le secteur Horesca, elle abaisse le pouvoir d’achat et est inégalitaire. L’ADR souligne qu’une augmentation de la compétitivité ne doit pas se faire aux dépens des salariés. Il ne faut surtout pas toucher au salaire minimum ou à l’index pour en revenir à la croissance économique. Pour l’ADR, compétitivité veut dire libérer les entreprises de paperasses inutiles, les accompagner dans leur développement et leur fournir un environnement de législation fiscale propice. Classes moyennes, commerçants et artisans ont tout intérêt à ce que le pouvoir d’achat des clients soit préservé. Pour une compétitivité sans démontage social, votez ADR